Léon Cladel

Né en 1835 d’une famille d’ouvriers, d’artisans et d’agriculteurs, Léon Cladel abandonne une carrière de juriste à Montauban pour gagner Paris et y devenir écrivain. Les ennuis judiciaires vont vite l’accabler du fait de ses convictions républicaines, car l’homme se veut le porte-parole des déclassés et des oubliés, usant inlassablement sa plume pour dénoncer la tyrannie du pouvoir. Cette conviction se manifeste avec vigueur dans ses grandes œuvres, Les Va-nu-pieds (1876), Ompdrailles (1878) puis N’a-qu’un-œil (1882). Célébré par les grands noms de son temps, de Hugo à Baudelaire en passant par Villiers de l’Isle Adam, Barbey d’Aurevilly et Flaubert, il meurt à Sèvres en 1892.